Génération Ramen
Même si ça n'a rien à voir avec le film Spring, Summer, Autumn, Winter... and Spring dont je compte vous parler aujourd'hui, je me permets de souligner la disparition de Momofuku Ando l'inventeur des nouilles intanstanées mieux connu sous le nom de Ramen et que j'ai connu par le biais du dérivé délice aux nouilles de Gatuso. L'enfant-clé dans le cou que je fus n'aurait sûrement pas connu aussi tôt les bonheurs de l'autonomie culinaire si ce n'avait été de cette invention qui redonnait à l'eau chaude ses lettres de noblesse. Dans un article relatant sa mort, un journaliste aussi marqué par cette disparition notait que la meilleure façon de nourrir un homme est de lui apprendre à pêcher, mais qu'en lui donnant un ramen nul besoin de lui montrer quoi que ce soit. La popularité de ce produit en dit beaucoup sur notre époque et son rapport à l'alimentation et à l'éducation des enfants.
Ceci même si le film de Kim Ki-duk ne vante pas les mérites des nouilles instanstanées, il apporte une intéressante réflexion sur l'éternel recommencement de la vie et sur l'importance de la transmission des connaissances d'une génération à l'autre.
Comme dans The Isle, il nous ramène dans un environnement isolé aux confins de la nature coréenne où vivent un moine et son petit protégé. Le petit apprendra la vie avec les sages conseils du moine. Ils vivront paisible jusqu'à ce qu'un élément auquel nul enseignement bouddhique ne peut vraiment préparer soit une jolie jeune femme qui éveillera ses hormones. La jeune dame qui s'est retrouvée auprès d'eux pour se refaire une santé la retrouvera vite grâce à la fougue du jeune moine. Rétablie, elle devra les quitter, mais le jeune ne tardera pas à fuir son havre de paix pour la retrouver. Il reviendra quelques années plus tard retrouver le moine, mais sa fuite lui a causé des conséquences sur laquelle la sagesse du moine ne peut rien et qui mettra fin à leur belle vie paisible, jusquà ce que la vie lui redonne une chance de faire part et de contribuer au cycle de la vie.
Kim Ki-duk qui interprête le moine devenu adulte signe un film étonnamment optimiste si je le compare avec son précédent The Isle. Sans perdre de sa lucidité sur les lacunes de l'être humain, il montre qu'il est encore possible pour l'homme d'améliorer le sort de l'humanité et de mener une vie cohérente et concrète. Comme le signale les points de suspension du titre ce film est une histoire vouée à recommencer pourvu que des hommes prennent la peine de transmettre leur savoir et leurs connaisances de la vie aux jeunes générations.
Ceci même si le film de Kim Ki-duk ne vante pas les mérites des nouilles instanstanées, il apporte une intéressante réflexion sur l'éternel recommencement de la vie et sur l'importance de la transmission des connaissances d'une génération à l'autre.
Comme dans The Isle, il nous ramène dans un environnement isolé aux confins de la nature coréenne où vivent un moine et son petit protégé. Le petit apprendra la vie avec les sages conseils du moine. Ils vivront paisible jusqu'à ce qu'un élément auquel nul enseignement bouddhique ne peut vraiment préparer soit une jolie jeune femme qui éveillera ses hormones. La jeune dame qui s'est retrouvée auprès d'eux pour se refaire une santé la retrouvera vite grâce à la fougue du jeune moine. Rétablie, elle devra les quitter, mais le jeune ne tardera pas à fuir son havre de paix pour la retrouver. Il reviendra quelques années plus tard retrouver le moine, mais sa fuite lui a causé des conséquences sur laquelle la sagesse du moine ne peut rien et qui mettra fin à leur belle vie paisible, jusquà ce que la vie lui redonne une chance de faire part et de contribuer au cycle de la vie.
Kim Ki-duk qui interprête le moine devenu adulte signe un film étonnamment optimiste si je le compare avec son précédent The Isle. Sans perdre de sa lucidité sur les lacunes de l'être humain, il montre qu'il est encore possible pour l'homme d'améliorer le sort de l'humanité et de mener une vie cohérente et concrète. Comme le signale les points de suspension du titre ce film est une histoire vouée à recommencer pourvu que des hommes prennent la peine de transmettre leur savoir et leurs connaisances de la vie aux jeunes générations.
La génération ramen dont je fais partie montre bien que l'éducation a perdu beaucoup d'importance au profit d'une obsession du côté pratique de la vie. On préfère voir nos jeunes travailler plutôt que de savoir réfléchir et articuler leur pensée. Ce genre de mentalité fait que la philosophie est perçue comme une perte de temps qui ne sert pour le moment qu'à obtenir un DEC.
Ce film redonne un peu d'espoir, même si je crois que le film restera aussi méconnu que le nom de l'inventeur des ramens. C'est la vie, je sais, mais c'est quand même dommage de voir à quel point les gens qui ont quelque chose à dire n'intéressent que les gens qui pensent déjà trop...
2 Comments:
Quel beau film.
Attends de voir Samaria !
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