Tuesday, December 19, 2006

Histoire dont nous sommes le héros

Je n'ai jamais lu ce type de romans évoqués par mon titre, ne ressentant pas le besoin d'avoir de l'influence sur le déroulement d'un histoire pour dévorer un livre. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours été attiré par les livres même si la bibliothèque de mes parents n'en contenaient tout simplement pas. Je fais partie de ceux qui mourraient d'impatience d'apprendre à lire pour être capable de déchiffrer tous ces mots qui peuplaient mes visions et qui excitaient mes petites neurones vierges. Plusieurs décennies plus tard, ma passion pour la lecture est toujours aussi ardante pour ne pas dire maladive. Je ne sais plus où donner de la tête tellement je veux tout lire. Le magasinage des cadeaux des Noël m'a fait faire aujourd'hui une rechute d'achats de livres, alors que je devais acheter des cadeaux pour ma famille. Je n'ai pas pu résister à une vieille édition de La Belle Bête de Marie-Claire Blais auquel l'ancien propriétaire du livre un certain Jean-Francois Noël qui devait s'emmerder en classe à ajouter une moustache au personnage de la couverture, de même qu'au Don Quichotte de la Démanche de notre VLB national. Même si le tout m'a coûté 2 petites piastres, je me sens coupable d'avoir acheté ces livres alors que j'en ai déjà 4 tonnes qui attendent d'être lus...
Trève de confession de junkie littéraire...
Je tenais en fait à signaler que j'apprécie vraiment la période des fêtes pour la première fois de ma vie cette année. Non pas pour les repas de famille et les échanges de cadeaux qui m'attendent, mais plutôt pour le répit médiatique qui aura lieu au cours des prochaines semaines qui va me permettre de me calmer les nerfs un peu et d'essayer de digérer tout ce qui s'est produit cette année car je suis carrément au bord de l'overdose d'informations en ce moment. J'ai entendu dernièrement que le contenu quotidien du New York Times comporte autant d'informations qu'un homme du Moyen-Age pouvait en apprendre tout au long de sa vie. Pas étonnant que beaucoup de junkies de l'information se sentent aussi débalancés après une année aussi mouvementée que 2006.
Comme tout m'apparaît assez foireux sur le plan politique, je serais bien embarrassée de nommer la personne de l'année. Mis à part mes amis et ma famille qui me supportent malgré mon pessimisme chronique, j'ai beau chercher je ne considère pas que quiconque ait commis d'actes remarquables au cours de 2006 à moins que l'on puisse intégrer les conneries remarquables. Le Time Magazine a fait preuve d'une grande originalité en me choisissant de même que tous ceux qui achèteront une copie de leur exemplaire de fin d'année ou qui iront dans un magasin de journaux pour s'admirer la face grâce au miroir de la page couverture. Le magazine a trouvé une excellente façon de positiver l'année qui tire à sa fin en nous rappelant que les blogs, les wikipedia, myspace et autres créations du world wide web sont en train de révolutionner la circulation des informations et à quel point les publications officielles sont redevables à toutes ces personnes qui échangent des informations aussi futiles soient-elles.
Même si ce choix témoigne de la médiocrité des hommes politiques et autres gens influents de cette planète, je trouve qu'il s'agit d'un beau geste d'optimisme qui nous rappelle que nous pouvons tous à notre manière influencer le cours de l'Histoire ou du moins essayer...

1 Comments:

Blogger Clifford Brown said...

Incroyable comme info, ce truc du Moyen-Age et du New York Times. Mon ami Mr. Finances me confiait récemment acheter le New York Times tous les dimanches - il m'offrait en fait le magazine - et passer trois ou quatre heures à en assimiler le contenu. Il ne lit pas tout, mais quand même, ça m'a fait une drôle d'image mentale que de l'imaginer dans son lit de célibataire en train de lire cette immense publication en buvant du café pendant aussi longtemps !

7:42 PM  

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