last dayzzzzzzzzzzzz
Mon état ne s'est guère amélioré depuis hier, alors j'arrête tout de suite d'en parler pour éviter que ce blog se transforme en bilan de santé. Parlons plutôt de la maladie qui semble affecter ce cher Gus Van Sant tel qu'en témoigne son dernier film intitulé Last days, soit le manque flagrant d'inspiration.
Bien que Kurt Cobain ait marqué mon adolescence et que sa disparition prématurée m'ait un peu troublé, je n'ai pas regardé ce film dans l'optique de le retrouver et de mieux comprendre les circonstances entourant sa mort. Je ne m'attendais à rien de la part de Monsieur Van Sant, mais il a tout de même réussi à me décevoir.
Quiconque me connaît un minimum sait que je suis plutôt fan des films lents au scenario minimaliste, mais j'ai du me retenir de ne pas appuyer sur FFW pendant Last days tellement je me suis ennuyé. Je suis bien d'accord avec la nouvelle orientation contemplative qu'a pris Van Sant avec Elephant et Gerry, mais je crois qu'il aura eu intérêt à étoffer un minimum son propos avant de dédier un film à un type qui ressemble à Cobain, mais qui ne le personnifie pas. Ce choix lui permet de ne pas s'impliquer dans l'histoire de Cobain, de garder une distance qui témoigne d'un profond respect pour le disparu mais qui ressemble vite à du cinéma de groupie qui fige devant une vedette.
Il tourne au tour du sujet comme un voyeur qui espionne la vie d'un rocker au comportement étrange et de son entourage. Les dialogues imperceptibles sont certes une façon de nous donner toute l'importance aux images et au rythme ou de penser que votre télévision commence à déconner.
Le casting reste probablement l'aspect le plus intéressant de ce film. Il a réussit quand même à réunir Kim Gordon, Asia Argento qui se ballade cul nul et Harmony Korine qui tarde un peu trop à mon goût à se remanifester cinématographiquement. Ce qui témoigne de ses bonnes relations dans le milieu cool, mais qui ne parvient pas à rendre le film intéressant.
Bien que Kurt Cobain ait marqué mon adolescence et que sa disparition prématurée m'ait un peu troublé, je n'ai pas regardé ce film dans l'optique de le retrouver et de mieux comprendre les circonstances entourant sa mort. Je ne m'attendais à rien de la part de Monsieur Van Sant, mais il a tout de même réussi à me décevoir.
Quiconque me connaît un minimum sait que je suis plutôt fan des films lents au scenario minimaliste, mais j'ai du me retenir de ne pas appuyer sur FFW pendant Last days tellement je me suis ennuyé. Je suis bien d'accord avec la nouvelle orientation contemplative qu'a pris Van Sant avec Elephant et Gerry, mais je crois qu'il aura eu intérêt à étoffer un minimum son propos avant de dédier un film à un type qui ressemble à Cobain, mais qui ne le personnifie pas. Ce choix lui permet de ne pas s'impliquer dans l'histoire de Cobain, de garder une distance qui témoigne d'un profond respect pour le disparu mais qui ressemble vite à du cinéma de groupie qui fige devant une vedette.
Il tourne au tour du sujet comme un voyeur qui espionne la vie d'un rocker au comportement étrange et de son entourage. Les dialogues imperceptibles sont certes une façon de nous donner toute l'importance aux images et au rythme ou de penser que votre télévision commence à déconner.
Le casting reste probablement l'aspect le plus intéressant de ce film. Il a réussit quand même à réunir Kim Gordon, Asia Argento qui se ballade cul nul et Harmony Korine qui tarde un peu trop à mon goût à se remanifester cinématographiquement. Ce qui témoigne de ses bonnes relations dans le milieu cool, mais qui ne parvient pas à rendre le film intéressant.
3 Comments:
Je dois avouer qu'il ne s'agit pas là du Gus Van Sant le plus passionnant qui soit... Mon visionnement ne fut pas épique mais j'étais loin de l'emmerdement intégral. Ce qui me surprend quelque peu, maintenant que j'y repense !
Harmony Korine peut changer de métier tant qu'à moi.
Woo !
Bah, avoue qu'il a quand même fait une bonne job dans Julian Donkey-Boy. J'ai vraiment adoré la prestation d'Herzog!
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