On the winy road
Sideways n'est pas un incontournable de la cinématographie américaine indépendante, mais il s'agit d'un agréable voyage iniatique qui permet de découvrir la côte californienne autrement que par les studios d'Hollywod.
Miles Raymond un auteur/professeur de lycée part en tournée avec Jack son pote de collège pour une semaine de franc-camaraderie et d'épicurisme, histoire de célébrer entre hommes avant que Jack se marie. Ils rouleront jusqu'à ce que Jack trouve une dame pour assouvir ses besoins d'homme dont la vie de garçon va bientôt se terminer. Miles rencontre Maya une autre écorchée de l'amour avec qui il s'entend bien, mais leur relation naissante sera ternie par la malhonnêteté de Jack envers la meilleure amie de Maya. Les deux amis retourneront à temps pour le mariage, un peu amochés mais marqués à jamais par cette expérience
Sideways donne un portrait juste et mordant de l'amour et des relations hommes-femmes. Si pour certains, il s'agit d'un jeu axé sur les apparences, les phrases toutes faites et le bon sexe pour d'autres comme Miles il s'agit d'une quête si difficile qu'il n'arrive plus à trouver de sens à son existence.
Même si le contraste entre les Jack et Miles est caricatural tellement il est grand, ces 2 types sont très près de la réalité. Jack, acteur jadis célèbre, est grand, easy going, joueur et charmeur, alors que Miles est dépressif, bedondant et insatisfait de sa vie en général. L'un semble avoir tout pour lui alors que l'autre est abonné à la malchance ou quand le posivitisme exagéré typiquement américain côtoie la lucidité. Cette renconttre fait réaliser à quel point l'ignorance et l'insouciance allègent l'existence mais que nul antidépresseur ni toute la bonne volonté du monde ne sauraient faire en sorte que l'on puisse retrouver cet état d'esprit une fois qu'elle est perdue. Ken ne connaît rien à rien mais ça ne l'empêche de faire comme si, alors que les connaissances de Miles ne le font que sentir plus inutile et raté.
Cette histoire montre à quel point notre monde est axé sur les apparences, mais qu'il existe encore de l'espoir des gens qui désirent vivre en accord avec leurs émotions et qui ne peuvent pas vivre dans le mensonge.
Même si ce film m'a fait passé un agréable moment, je regrette un peu de l'avoir regardé à ce moment où la nature devient de plus en plus hostile et dogmatique. Ce film m'a donné envie de crisser mon camp en Californie pour boire du bon vin, m'enivrer de la beauté des paysages et qui sait peut-être même me trouver!
1 Comments:
C'est pas en Californie que tu t'es perdue, c'est quelque part entre Montréal et St-Eugène-de-l'Islet !!
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