Solaris
Je viens de me taper le Solaris histoire d’éclairer mon existence pourrie par la saison de l’herbe à poux. Well, well, il paraît que Tarkovski était un grand angoissé et croyez-moi que c’est plutôt évident dans ce film même s'il nous amène à mille lieux de la terre. Le livre de Stanilas Lem dont il adapte l’histoire qui a obtenu beaucoup de succès créant ainsi de grandes attentes chez les fans qui furent très déçus par l'adaptation du Russe car il a laissé tombé la plupart des détails de science-fiction. Ce qui peut décevoir les gens qui trippent sur la science-fiction mais qui a tout pour plaire aux gens comme moi qui n'aiment pas particulièrement les histoires de vaisseaux. Lem lui-même a refusé de voir le film en entier, car Tarkovski est passé à côté des détails du livre les plus importants pour lui. Tant pis pour lui, il a vraiment manqué quelque chose!
Kris Kelvin, un psychologue part en mission sur la station Solaris pour faire un rapport de la situation de l'équipage. Une fois sur place, il retrouve Hari sa femme s'étant suicidée 10 ans plus tôt. Cette incarnation serait une création de la conscience de Kris, mais elle n'en demeure pas moins réelle pour lui. Cette rencontre le perturbe terriblement et l’empêchera de se consacrer à son travail. Après avoir prolongé son séjour sur la base pour vivre avec elle, il finira par retourner sur la terre plus seul et plus désemparé que jamais.
Si ce n'est de quelques éléments du décor et autres allusions à l’espace, Solaris n'a rien d'un film de science-fiction typique. Tarkovski filme avant tout des êtres à la recherche d'eux-mêmes qui ont du mal à face à leurs angoisses. Kris Kelvin comprendra 10 ans plus tard les raisons qui ont poussé son épouse à s'enlever la vie et cette découverte le rendra malade.
La puissance de ce film provient avant tout de la pureté et de la limpidité des images de Tarkovski. Ses images sont soignées et défilent à un rythme lent et hypnotique. Même si les thèmes abordés sont très cérébraux, il s’agit avant tout d'un film de sensations et d'impressions plus près de la poésie que des technicalités souvent associées aux films de science-fiction dans le genre code de déontologie des robots. Il est pas nécessaire de tout comprendre pour réellement apprécier.
Comme Tarkovski s'intéresse à l'homme confronté à lui-même et à ce qu'il a refoulé au fond de lui, ce séjour dans l'espace est un prétexte pour l'introspection plutôt que pour les découvertes scientifiques. Plus choquante encore pour les amateurs de science fiction est cette omniprésence de la nature et de ses phénomènes. Comme dans tous ses films, Tarkovski accorde une grande importance à la nature et son harmonie apaisante. Il la photographie admirablement comme toujours. Même si Solaris se déroule dans l’espace, il n’en demeure pas moins un hommage aux beautés de la Terre où l’homme peut trouver le réconfort dont il a besoin pour exister. Ce film m'a fait redécouvrir les charmes de Dame Nature et m'a aidé à dédramatiser les souffrances qu'elle me fait vivre en ce moment. Ce qu'aucune histoire de science-fiction hyper technique n'aurait pu provoquer.
Kris Kelvin, un psychologue part en mission sur la station Solaris pour faire un rapport de la situation de l'équipage. Une fois sur place, il retrouve Hari sa femme s'étant suicidée 10 ans plus tôt. Cette incarnation serait une création de la conscience de Kris, mais elle n'en demeure pas moins réelle pour lui. Cette rencontre le perturbe terriblement et l’empêchera de se consacrer à son travail. Après avoir prolongé son séjour sur la base pour vivre avec elle, il finira par retourner sur la terre plus seul et plus désemparé que jamais.
Si ce n'est de quelques éléments du décor et autres allusions à l’espace, Solaris n'a rien d'un film de science-fiction typique. Tarkovski filme avant tout des êtres à la recherche d'eux-mêmes qui ont du mal à face à leurs angoisses. Kris Kelvin comprendra 10 ans plus tard les raisons qui ont poussé son épouse à s'enlever la vie et cette découverte le rendra malade.
La puissance de ce film provient avant tout de la pureté et de la limpidité des images de Tarkovski. Ses images sont soignées et défilent à un rythme lent et hypnotique. Même si les thèmes abordés sont très cérébraux, il s’agit avant tout d'un film de sensations et d'impressions plus près de la poésie que des technicalités souvent associées aux films de science-fiction dans le genre code de déontologie des robots. Il est pas nécessaire de tout comprendre pour réellement apprécier.
Comme Tarkovski s'intéresse à l'homme confronté à lui-même et à ce qu'il a refoulé au fond de lui, ce séjour dans l'espace est un prétexte pour l'introspection plutôt que pour les découvertes scientifiques. Plus choquante encore pour les amateurs de science fiction est cette omniprésence de la nature et de ses phénomènes. Comme dans tous ses films, Tarkovski accorde une grande importance à la nature et son harmonie apaisante. Il la photographie admirablement comme toujours. Même si Solaris se déroule dans l’espace, il n’en demeure pas moins un hommage aux beautés de la Terre où l’homme peut trouver le réconfort dont il a besoin pour exister. Ce film m'a fait redécouvrir les charmes de Dame Nature et m'a aidé à dédramatiser les souffrances qu'elle me fait vivre en ce moment. Ce qu'aucune histoire de science-fiction hyper technique n'aurait pu provoquer.
Merci Andrei.
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