Daniel Johnston et le diable
J'ai profité des derniers jours du cinéma du Parc pour aller voir The Devil and Daniel Johnston de Jeff Feurzig. En tant que fan de longue date de Daniel Johnston, j'étais vendue d'avance, mais nul besoin d'être fan pour apprécier ce film inventif, touchant et souvent déstabilisant.
Daniel Johnston est depuis son plus jeune âge un être extrême prolifique. Fortement inspiré par les comics books, la société de consommation et le caractère dictatorial de sa mère, il est a créé une quantité impresionnante de films, de chansons et de dessins qui sont utilisés dans le documentaire. Incapable de se plier aux exigences des institutions scolaires et des responsabilités de la vie adulte, il restera chez ses parents le plus longtemps possible avant d’être obligé à entrer dans le monde du travail. Il passera quelques temps avec un carnaval ambulant avant de devenir homme de maintenance dans un McDonald’s de Austin pour plusieurs années. Même s'ils montrent de nombreux troubles d'adaptation aux réalités de la vie, il mettra de nombreuses années avant de montrer des signes de la maladie mentale qui le ronge de l'intérieur.
Convaincu qu'il est né pour connaître la célébrité grâce à son art, il cogne à toutes les portes où on serait susceptible de l’aider et distribue lui-même ses cassettes qu'il produit et reproduit lui-même. Constamment à l'affut de ce qui se passe, il réussira à apparaître dans une émission spéciale de MTV et à faire remarquer par de grands noms tel que Sonic Youth et Kurt Cobain, qui apparut de nombreuses fois en public avec un t-shirt de Johnston. Plus il se rapproche de son but, plus les choses se gâtent. Il devient de plus en plus obsédé par le diable qui devient son principal sujet d'intérêt. Il en parle, le dessine, le chante jusqu'a ce que le délire devienne trop intense et perturbant pour ses proches et qu'on l'envoie a l'hôpital psychiatrique.
Les médicaments calmeront ses délires, mais mettront un frein a sa créativité en plus de le déformer physiquement. Sa maladie le rend inapte à s'occuper de lui, il vit avec ses parents vieillissants qui veillent a ce qu'il ne manque de rien pour continuer à composer des chansons et à dessiner car c’est tout ce qui compte pour lui.
Les médicaments l'ont calmé mais il entretient toujours une relation avec le diable qui continue d'apparaître dans ses dessins et d'etre cité dans ses chansons.
Que l'on aime ou pas sa musique et ses dessins, l'histoire de Daniel Johnston vaut vraiment le détour. En mettant essentiellement l'accent sur les créations de Johnston, le réalisateur ne tombe pas dans la musicographie larmoyante malgré la gravité de certains épisodes de sa vie ni dans le freakshow mal intentionné.
Daniel Johnston est depuis son plus jeune âge un être extrême prolifique. Fortement inspiré par les comics books, la société de consommation et le caractère dictatorial de sa mère, il est a créé une quantité impresionnante de films, de chansons et de dessins qui sont utilisés dans le documentaire. Incapable de se plier aux exigences des institutions scolaires et des responsabilités de la vie adulte, il restera chez ses parents le plus longtemps possible avant d’être obligé à entrer dans le monde du travail. Il passera quelques temps avec un carnaval ambulant avant de devenir homme de maintenance dans un McDonald’s de Austin pour plusieurs années. Même s'ils montrent de nombreux troubles d'adaptation aux réalités de la vie, il mettra de nombreuses années avant de montrer des signes de la maladie mentale qui le ronge de l'intérieur.
Convaincu qu'il est né pour connaître la célébrité grâce à son art, il cogne à toutes les portes où on serait susceptible de l’aider et distribue lui-même ses cassettes qu'il produit et reproduit lui-même. Constamment à l'affut de ce qui se passe, il réussira à apparaître dans une émission spéciale de MTV et à faire remarquer par de grands noms tel que Sonic Youth et Kurt Cobain, qui apparut de nombreuses fois en public avec un t-shirt de Johnston. Plus il se rapproche de son but, plus les choses se gâtent. Il devient de plus en plus obsédé par le diable qui devient son principal sujet d'intérêt. Il en parle, le dessine, le chante jusqu'a ce que le délire devienne trop intense et perturbant pour ses proches et qu'on l'envoie a l'hôpital psychiatrique.
Les médicaments calmeront ses délires, mais mettront un frein a sa créativité en plus de le déformer physiquement. Sa maladie le rend inapte à s'occuper de lui, il vit avec ses parents vieillissants qui veillent a ce qu'il ne manque de rien pour continuer à composer des chansons et à dessiner car c’est tout ce qui compte pour lui.
Les médicaments l'ont calmé mais il entretient toujours une relation avec le diable qui continue d'apparaître dans ses dessins et d'etre cité dans ses chansons.
Que l'on aime ou pas sa musique et ses dessins, l'histoire de Daniel Johnston vaut vraiment le détour. En mettant essentiellement l'accent sur les créations de Johnston, le réalisateur ne tombe pas dans la musicographie larmoyante malgré la gravité de certains épisodes de sa vie ni dans le freakshow mal intentionné.
2 Comments:
J'aimerais bien voir ça un jour !!
Oserais-je ajouter qu'il n'y a pas grand chose qui bouge ici ?
J'ose :-)
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